Le blog du Clos Mosaïne

Depuis qu'Armand a quitté la maison en juin dernier, la tribu a prospéré.

Il y a eu Aimé, mais il a voulu partir réchauffer son brun pelage sous le soleil de la Provence... Enfin, c'est ce qu'il prétend car moi, je pense qu'il y a été attiré, non pas par le pastis, mais par une super Maman qui lui a ouvert ses bras, à Marseille.

Maintenant, c'est Fiacre qui a enfilé son pantalon  et mis son Doudou dans sa poche pour quitter notre foyer pour La Riche où une autre Maman l'attend avec impatience...

Heureusement, Fifi, Loulou et Gontran apprécient leur fauteuil, et ils vont peut-être rester un peu avec nous

A bientôt avec d'autres photos d'ici ou d'ailleurs ... 

Pour qu’un ours en peluche puisse venir au monde, il faut un certain nombre de conditions. La première, c’est d’en avoir envie, mais c’est souvent le cas pour toutes les naissances. La deuxième, c’est d’avoir une fourrure dont on peut faire les ours, et Marie connaît un endroit en Allemagne où même la maison Steiff se fournit. La troisième, c’est un patron, une forme qui plaise. La quatrième est de coudre les pièces ensemble, garnir de fourrure, et installer les oreilles, les yeux, et lui faire la truffe (beaucoup moins simple qu’il n’y paraît pour moi). Enfin, il faut une famille d’accueil, car on ne peut pas « lâcher » un ourson dans la nature sans cadre familial, au risque de le rendre sauvage…

Et puis, il y a le petit plus : le nom de baptême. On peut, par exemple, s’inspirer du Saint du jour de naissance… D’où le nom de Bianca !!! 

Fourrure blanche venue donc d’Allemagne pour une famille d’accueil Allemande. Fourrure longue et un peu d’embonpoint pour pouvoir affronter les hivers de Langenau. 

"Avec ma jolie Maman Marie avant notre départ... Bon on va  peut-être être un peu serrés dans la voiture avec ses 3 enfants... mais cela me fait une grande sœur et 2 frères... Et puis il va falloir que je mette à parler allemand maintenant !!!!!...."

 De grands yeux un peu étonnés et en partie cachés ainsi que l’est le sourire. Elle est un peu timide, notre Bianca. Rien à voir avec la Castafiore ! D’ailleurs, elle ne chante pas et n’a aucun bijou.

A bientôt avec d'autres photos d'ici ou d'ailleurs ... 

Lorsque Patrick est né, sa grande sœur a affirmé : « mon p’tit frère, j’voudrais qu’il s’appelle ZJules ! ». Afin de rectifier l’erreur qui a fait que mon « homme » s’appelle Patrick, j’ai baptisé Jules l’ours que je viens de lui offrir.

Un ours fait en « drap d’Elbeuf » avec des dessous de pattes réalisés dans une couverture militaire en laine de la guerre de 40, une couverture d’officier ramenée par son grand-père, Roger Autin.

Drap d’Elbeuf parce que la famille Autin était une famille de négociants drapiers d’Elbeuf qui a connu ses heures de gloire à l’époque (1863) où Elbeuf produisait près de 10 millions de mètres de drap. Elle a participé à l’accueil des familles de « laineux » fuyant l’invasion de l’Alsace et la Lorraine en 1870-71. Ces familles qui ont porté très haut l’industrie de la laine à Elbeuf et ses environs.

Alors, Jules, c’est un double clin d’œil, et, à le voir, il supporte avec le sourire cette double référence à un passé qui, même pour le Patrick, commence à être lointain !!!

J’aurais pu aussi l’appeler Alfred ("les malheurs d'Alfred") ou Fred (Pov'Fred) parce que Jules a eu bien des malheurs…

J’avais suivi toutes les indications du patron, mais en fait le corps était indiqué dans le mauvais sens ce qui faisait qu’il était très très bossu…

J'ai donc dû démonter les articulations et refaire le corps, le premier conservant les trous laissés par le passage des goupilles… De plus, la graisse des pinces qui m'ont servi à démonter les articulations a laissé quelques traces... Pauvre Jules !!!

A propos de drap d’Elbeuf, une exposition de créations textiles organisée par France Patchwork  le met à l’honneur, ainsi que les rouenneries, patrimoine normand qui a fait la richesse de cette région lors des siècles précédents. J'espère pouvoir vous en montrer bientôt quelques photos ainsi que du Bourg-Dun...   Fabrique des Savoirs à Elbeuf et Musée Industriel de la Corderie de Vallois à Notre Dame de Bondeville   jusqu'au 29 juillet 2012

A bientôt avec d'autres photos d'ici ou d'ailleurs ...

En parlant il y a quelques jours des prochains salons où nous voulons aller mon amie Chérie FM et moi, celle-ci me dit, avec raison, que nous allions encore acheter des … que nous ne ferions jamais !

C’est là que je revis le petit sac contenant un kit pour confectionner un ours en lin, un kit qu’elle m’avait offert lors d’un salon il y a très longtemps déjà …

Alors, laissant de côté tous les « en cours » j’ai monté Monsieur et maintenant il trône dans mon atelier.

Je pense déjà à lui donner un nouveau copain. Mais, cette fois, ce sera une copie d’un ancien ours français des années quarante, articulé, en mohair et suédine.

A la fin de décembre je n’ai pas résisté à l’envie d’aller voir le chalet de la fabrique d’ours Steiff au marché de Noël d’Ulm.

Comme sur tous les marchés d’Allemagne, les chalets décorés regorgent de marchandises diverses et variées, tel celui de Käthe Wohlfahrt rempli de décorations.

Oui je sais Noël 2011 est déjà bien loin... Mais l'hiver arrive en Touraine, enfin, c'est ce que Météo France nous annonce !!!

 A bientôt avec d'autres photos d'ici ou d'ailleurs ...